Septembre, mois de sensibilisation au cancer chez l’enfant
Auteur :admin9 min de lecture
Mois de la sensibilisation au cancer de l’enfant
Il y a eu un moment dans ma vie, il n’y a pas si longtemps, où j’aurais pu vous dire qu’il était très peu probable, voire impossible, que quelqu’un que je n’avais jamais rencontré puisse changer aussi complètement et de manière aussi indélébile ma vie, mon état d’esprit et la façon dont je voyais le monde qui m’entoure. Il fut un temps dans ma vie, dans un passé si lointain, où je vous aurais dit que je croyais aux simples coïncidences et que tout arrive pour une raison. Mais tout cela, c’était avant le cancer. Tout cela, c’était avant Ronan Sean Thompson.
Ronan Sean Thompson
À la mi-août 2010, ma meilleure amie Ann a reçu un diagnostic de cancer de stade IV. J’ai eu l’impression que mon monde avait été bouleversé. J’étais loin de me douter, quelques semaines seulement après le triste diagnostic d’Ann, que le 31 août 2010, mon petit frère Coleman (quinze ans à l’époque) et ma grand-mère recevraient tous deux un diagnostic de cancer le même jour.
J’étais en état de choc. Rien au monde ne m’a secouée aussi violemment que le jour où la voix de mon père a tremblé au téléphone en me disant que “Grand-mère Betty a un cancer”. Mais ce n’est pas tout. C’est Coleman. Coleman a aussi un cancer”. C’est étrange comme, jusqu’à ce jour, je me souviens de chaque détail de mon environnement, et de l’endroit exact où je me tenais au milieu du campus de Tempe de l’Université d’État de l’Arizona, lorsque mon père m’a annoncé cette nouvelle.
Je me souviens qu’à cet instant, j’ai ressenti un sentiment de vertige insensé et accablant. J’ai cru que j’allais m’évanouir ou vomir, ou les deux. Mais je suis monté dans ma voiture et j’ai conduit jusqu’à mon appartement, où j’ai franchi la porte d’entrée et me suis effondré en sanglots dans les bras de mon colocataire.
Dans les mois qui ont suivi, ma grand-mère, mon amie Ann et mon petit frère Coleman ont tous subi diverses opérations et plans de traitement comprenant d’innombrables traitements de chimiothérapie et de radiothérapie. Je ne savais pas quoi faire.
Je voulais désespérément leur enlever leur douleur et leur souffrance, mais j’avais les mains liées. La seule chose que je pouvais faire était de m’informer davantage sur leurs cancers afin d’essayer de mieux comprendre ce qu’ils vivaient et quelles étaient leurs chances de vaincre cette horrible maladie.
C’est au cours d’une de mes recherches désespérées sur Internet en décembre 2010 que je suis tombée par hasard sur le blog Rockstar Ronan, écrit par Maya Thompson, mère d’un garçon de trois ans nommé Ronan qui avait un neuroblastome de stade IV.
J’ai été instantanément captivée par les yeux bleus perçants de Ronan qui semblaient contenir le monde entier en eux, et les articles de Maya, crus, profonds, honnêtes et déchirants, sur le blog de Ronan et de ce que leur famille traversait m’ont donné l’impression de connaître ce garçon et sa famille, que leur souffrance et la mienne ne faisaient qu’un.
Laissez un commentaire